Le jeu ici est prépondérant dans la mesure où l’utilisateur visiteur peut créer sa propre Opérette en jonglant continuellement d’une part, avec les sons uniquement et, d’autre part, avec la combinaison sons images.
Pour ce faire, les images proposées doivent être considérées comme des tableaux à part entière, c’est-à-dire une tranche, une pièce de puzzle sonore d’un ensemble à (re-)fabriquer, à mélanger… somme toute à lui donner pour un moment la possibilité d’une existence autre et nouvelle comportant ainsi des connexions-connivences personnelles et ce dans une continuité toujours “logique’’.
L’utilisateur visiteur ne peut donc pas jongler avec l’image elle-même, mais bien “trafiquer, manipuler’’ une suite d’ensembles, c’est-à-dire à chaque fois composer une sorte de finalité momentanée comportant au maximum 36 tableaux. 36 exposant 36 solutions sont au départ à expérimenter sans toutefois compter toutes les possibilités supplémentaires (agrandissement et suppression d’images, orchestration sonore, etc…).
“World Wild Flags – Drapeaux d’Artistes”, une manifestation artistique de dimension internationale. Rappelons aussi que cette exposition a pu tourner dans d’autres villes, elle a notamment été montrée à Aix-la-Chapelle, Knokke et durant trois semaines sur la prestigieuse Place du Rockfeller Plaza à New-York.
a b ® u x e l l a t i o n - f l a g e l l a t i o n
2000
Projet dévellopé dans le cadre de Bruxelles/Brussel 2000
Au-delà du challenge de l'entrée du mot au dictionnaire, l'ambition du projet est aussi et avant tout de mieux cerner le rapport amour/haine que nous entretenons avec la ville dans laquelle nous vivons et qui à Bruxelles semble particulière.
Il ne s'agit donc pas forcément de placer le mot pour le placer (encore que), mais de l'utiliser dans des domaines les plus divers afin de mieux baliser le concept qu'il recouvre.
L'Esprit du projet
L'idée est née d'un constat troublant : malgré son caractère péjoratif, l'epression "bruxellation" a prouvé en s'imposant bien au-delà de nos frontières, qu'une ville pouvait produire du sens hors de ses murs, et dans ce cas-ci, donner son nom à un concept quasi universel
"Bruxelles/Brussel 2000" apparaissait comme l'occasion rêvée de (se) poser la question
cissiste international / juan d'oultremont 1999 / 2000
Projet initié par Juan d'Oultremont Bruxelles 2000
from juan d’oultremont
to Guido’Lu
Il semble que Liège produise des artistes comme on n’en imaginerait pas ailleurs. Des «pas vraiment comme les autres» dont la pratique parfois jusqu’au-boutistes se démarquent tant par leur ironie que par leur poésie décalée.
Guido’Lu fait/font partie de ce paysage particulier.
Je ne connaissais que leur travail iconoclaste. Des vidéos vues à Anvers. Des photos de Lulu démantibulées ou honorées à la foreuse, dépucelant Tintin. Des numéros de femmes coupées en deux qui se terminent mal. Leur soutien actif à Pascale Fonteneau…
Autant d’échos qui ont fini par forger en moi leur profil de givrés, siamois par le sexe. C’est dans le droit fil de l’idée que je m’en étais faite que s’inscrit leur proposition «abruxellation-flagellation» - une série de variations sur Wolfgang-Amadeus Mozart, dont l’«Alphabet» ne comprendrait plus que les lettres du néologisme.
C’est à la fois délicieux et grinçant. En somme, une version sonore d’amour/haine qui manquait dans le catalogue des propositions déjà faites.
Si le néoligisme «abruxellation» entre au dictionnaire ce sera grâce à eux et aux quelques centaines d’acteurs culturels qui ont répondu à mon appel en utilisant dans leurs travaux au moins une fois durant cette année 2000.
Comment dans ces conditions «oublier Liège» comme le conseil Jacques Charlier, d’autant que la cité du pet rond verra bientôt leurs flatulences conditionnées en aérosol.
Depuis 2005, l’association développe des activités de programmation et d’organisation d’évènements dans différents types de lieux (cafés, librairies, espaces pluridisciplinaires…).
Ces évènements se concentrent sur la diffusion et la promotion d’œuvres du domaine des arts visuels et sonores : vidéos, installations, performances, concerts…
L’association est nomade : il en résulte une volonté de collaborer le plus étroitement possible avec le lieu d’accueil à travers des propositions artistiques spécifiques. Ce choix de travail permet ainsi une nouvelle relation à l’œuvre, à l’artiste et une approche plus vivante pour le spectateur.
Parallèlement et depuis 2006, 68 Septante s’investit dans une démarche de micro-éditeur DVD dont l’objectif est de favoriser la visibilité d’œuvres contemporaines.
Ces éditions se développent selon deux axes organisés en collection :
Électrons libres, dédiée aux arts visuels et sonores